Curieux déjà qu'une formule datant de 1922 n'ait pas évolué.
Elle est peut-être valable pour l'élevage de bovins ou de poulets, élevés pour le lait ou pour l'abatage précoce, des paramètres simples incomparables avec ce qui est requis pour l'élevage de chiens de races élevés pour vivre aussi longtemps que possible en présentant les meilleures caractéristiques possibles de santé et de comportement, ce qui importe le plus à leurs propriétaires.
Et ça, à moins d'avoir beaucoup de chance, ce n'est pas l'affaire des amateurs qui n'ont d'autre choix que de s'en tenir aux idées reçues.
L'élevage, comme tous les métiers, n'est que l'aboutissement plus ou moins réussi d'un long et épineux apprentissage.
Chaque race a ses caractéristiques physiques et comportementales, les secondes, curieusement, dépendant des premières.
Et pour le propriétaire, son chien, s'il répond à ses attentes, est le plus beau du monde.
Sauf, naturellement, celui pour lequel le chien n'est qu'un faire-valoir, cible ignare en la matière, à éviter soigneusement.