Pour ce qui est de la dysplasie, j'ai retrouvé un texte datant de plus de quinze ans dans mes archives sous la plume d'un éleveur de Beaucerons "Les Fugues de Saint Alban" qui avait repris l'élevage de son père et a été malheureusement contraint d'abandonner à l'instar de trop nombreux pros.
En voici un extrait :
"Ne soyez pas si pressé de croire tout ce qu'on vous raconte."
[Lewis Carroll]
(*)L'exemple du Lévrier Afghan est à lui seul symptomatique. Comment ce
chien réputé insensible à cette maladie a-t-il pu être "génétiquement
contaminé"? A-t-il subit une retrempe et la dysplasie lui a-t-elle été
transmise par une autre race? Le ou les gènes de la dysplasie se propagent-ils
dans l'air? L'obésité (la simple surcharge pondérale) ou le fait de faire
monter ou descendre les escaliers au Lévrier Afghan a-t-il déclenché la
dysplasie chez un ou plusieurs sujets, et ont-ils transmis leur infirmité? Une
réponse honnête à cette question basique m'enchanterait...
Comment, en
partant d'un cheptel sain, peut on en 10 ans installer la dysplasie dans une
race non prédisposée, autrement que par une alimentation déplorable?
A propos, qui dit que la dysplasie est héréditaire? D'où nous viennent ces
certitudes? Quel organisme indépendant a cherché à expérimenter les effets
d'une alimentation hallucinante de suppositions, de non respect des lois les
plus naturelles, de bidouillages d'apprentis sorciers.
Oui, après avoir envisagé toutes ces possibilités, celle de la mauvaise
adaptation de l'aliment industriel à nos chiens reste la seule sérieuse. Je
répète, en l'absence de preuve formelle d'une origine génétique du
problème. Toutes les "autorités" interrogées se contentent
d'affirmer que c'est scientifiquement prouvé.
Que l'on nous montre ces preuves,
irréfutables et non interprétables.Que dire alors du dépistage radiographique et de l'eradication par la
sélection?
Physiologiquement,
c'est dangereux (forcer par hyper extension les ligaments
d'un jeune est-il anodin?)
Cynotechniquement,
c'est une aberration, puisqu'on écarte de la sélection des
sujets potentiellement intéressants. Mettre au rebut des jeunes chiens à la
seule vue de leur laxité ligamentaire est une hérésie. Un seul exemple: Les
chaleurs des chiennes entraîneraient une laxité passagère.
Pour l'avenir des races, c'est problématique.
Financièrement,
c'est du racket. Jusqu'à preuve du contraire."
Et, non seulement ce n'est toujours pas prouvé, mais tout prouve le contraire.